Découvrez l’exposition de cet été au Lavandou à la Villa Théo sur Alfred Courmes. Retrouvez des œuvres à la fois classiques et avant-gardistes.

Alfred Courmes, son enfance

Né en 1898 à Bormes-les-Mimosas dans une très ancienne famille borméenne.
Propriétaires terriens ils exercent des activités maritimes et agricoles, comme son père lieutenant de vaisseau. Il déménage donc régulièrement. Mais il bénéfice d’une éducation bourgeoise ouverte d’esprit riche de tous ces voyages. Avides de culture, les Courmes lisent beaucoup, peignent… chaque année il retourne en vacances chez sa grand-mère à Bormes.

Seul élève de Roger de la Fresnaye

Alfred Théodore Courmes, cousin et ami de son père, acquiert et aménage le Domaine du Rayol. Homme d’affaires et explorateur, il est aussi grand amateur d’art. Ainsi le jeune Alfred y fréquente beaucoup d’artistes lors de réceptions. A 13 ans, il commence les cours de dessin.
Il rencontre Roger de la Fresnaye, cubiste et sculpteur. Une grande amitié est née.
Il lui enseigne le dessin, la peinture à la manière cubiste.
peintre élève de Picasso. Elle lui partage les techniques de Picasso et Braque.
En 1922, la famille retourne vivre au Lavandou. C’est une période heureuse remplie de peinture, de sorties entre amis et de rencontres (Jean Cocteau, Rosenstock, Jean Peské, …).

Alfred Courmes, séduisant provocateur

De toutes ces rencontres artistiques, il tire une liberté d’esprit et une originalité qui apparaissent dans sa peinture, bravant tabous et croyances.
En 1925, il présente pour la première fois une peinture au Salon des indépendants,
La Réprimande, remarquée par les critiques.
Alfred Courmes s’installe à Paris en 1926. Il développe alors une peinture très originale à contre-courant des modes et reprend très souvent dans ses toiles un décor provençal. Sur un fond digne du meilleur quattrocento, il peint une mythologie méditerranéenne et interprète les textes religieux poussant l’humour jusqu’au cynisme.

Une reconnaissance internationale

Cet artiste peintre est présent dans le monde entier. Notamment dans les institutions muséales telles que le Musée national d’Art Moderne de Paris ou au Musée d’Alger.
Et aussi dans plusieurs collections privées internationales.

Une récompense : le prix Paul-Guillaume en 1936

Également, deux commandes de l’état en 1937 dont la décoration de la salle à manger de l’ambassade de France à Ottawa, une peinture murale de 120 m2 essentiellement des scènes de Bormes-les-Mimosas et du Lavandou.
Aujourd’hui, la valeur de cet artiste singulier et attachant est enfin reconnue. Et les milieux de l’art lui accordent désormais un rôle essentiel de précurseur du pop-art et de la figuration narrative.

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